Désigné comme le boulier chinois, cet abaque fut pourtant également connu des civilisations étrusques, grecques, égyptiennes, indiennes et mexicaines. Un accessoire pratique dans le commerce et les échanges.
Il semble que le boulier fut le premier outil de calcul connu de tous les temps, permettant de réaliser toutes sortes d’opérations. Il reste encore traditionnellement utilisé en Asie, et pas seulement sur les marchés. Il n’est pas rare sur ce continent que l’on vérifie au boulier le résultat d’une calculatrice.
Le boulier chinois est nommé « Suan Pan ». Certaines écoles occidentales aiment à faire travailler leurs élèves dessus, leur apportant une autre appréhension des décimaux et du calcul. Un bon moyen de séduire les plus petits et les réfractaires aux mathématiques.
Par son esprit ludique, le boulier apporte autre chose aux enfants, tout en favorisant le calcul mental. Les pédopsychiatres le recommandent tant il travaille sur la manipulation, la visualisation, la concentration, l’attention et les fonctions cognitives.
Il comporte en général 13 barres verticales portant chacune 7 boules qui sont séparées par une barre horizontale (2 en haut et 5 en bas).
Addition, multiplication, soustraction, division, toutes les opérations sont possibles avec le boulier et personne n’en doute à en voir la dextérité et la rapidité de certains marchands et négociants.
Il existe aussi le boulier japonais ou soroban, le boulier russe, ou stchoty, avec des différences en quantité de boules et en présentation, même si le principe reste, en grande partie le même. Le doigté est un critère crucial pour manier le boulier.
Peu conventionnel dans nos contrées, le boulier n’en est pas moins attractif. Apprenez à le manier ou observez ceux qui sont capables de le faire en deux temps, trois mouvements. Les chiffres prennent ici une autre dimension, un peu plus poétique.
Un apprentissage passionnant qui fait partie de la méthode Montessori pour familiariser les plus petits aux nombres et aux divers exercices.
