Les plus grands génies mathématiques en usent, mais le calcul mental sert aussi à la plupart d’entre nous, au quotidien, à rendre la monnaie, à être efficace et rationnel, et à développer de nombreuses autres qualités.
Pratiquer le calcul mental fait travailler la concentration, la mémoire, les facultés intellectuelles, autrement dit les neurones. L’apprentissage des tables de multiplication à l’école prouve que l’on peut user et abuser des chiffres, et qu’ils rentrent au fur et à mesure dans notre tête.
Comme pour tout entraînement, prendre l’habitude de calculer mentalement, facilite les réflexes de la pensée. Elle se met en mode « fonctionnement » dès qu’elle s’habitue à être sollicitée et adopte les codes de la réactivité. Tout ceci contribue à ne pas se comporter comme un légume irréfléchi assisté de machines qui font tout à sa place.
Le calcul écrit est un complément au calcul mental, notamment à l’école. Il ébauche les prémices du résultat et permet d’appuyer un raisonnement. Les élèves les plus doués se remarquent immédiatement, nécessitant moins de temps penchés sur la feuille que leurs petits camarades pour donner un résultat juste.
Il existe diverses méthodes pour favoriser la pratique du calcul mental.
Sachant que le mot-clé reste justement « la pratique » qui entraîne le cerveau dans une dynamique qui le rendra de plus en plus performant.
Les enseignants proposent de démarrer par des multiplications et des divisions simples, par 10, par 5, par 2, avant de passer aux choses sérieuses et plus compliquées. De même pour les additions, sachant que chacun utilisera dans un premier temps, ses petites recettes pour y arriver.
Au plus tôt l’on est formé au calcul mental, au plus l’on est capable de progresser, car il constitue avant tout un réflexe, sur lequel l’on peut s’essayer à tout moment de la journée. La répétition est un facteur qui encourage la justesse des résultats.
La réactivité et l’automatisme s’obtiendront au fil du temps et de l’usage du calcul mental. Il faut donc oser prendre le temps de commencer, pour accélérer progressivement la cadence de calcul et de production des résultats.
Un excellent travail pour la mémoire lorsque l’on vieillit et qu’il faut la solliciter pour ne pas qu’elle s’engourdisse.